Merveilleux nuages

Ecrite pour mon collègue violoniste et improvisateur François Karth, cette pièce évoque pleinement l’aventure que représente pour moi la composition d’une œuvre. A partir de l’ambiance installée par l’introduction de piano, le morceau s’est ensuite développé comme malgré moi vers des atmosphères presque impressionnistes que je n’avais pas du tout prévues au départ. Comme compositeur, je n’ai d’ailleurs aucune intention quelconque d’emprunter consciemment au passé des langages musicaux déjà explorés (pas plus que de systématiquement les rejeter d’ailleurs). Cependant, dans le cas de «Merveilleux nuages», je reste sur l’impression que ce que j’avais à exprimer devait l’être de cette manière-là, et j’ai finalement beaucoup d’affection pour cette œuvre que je trouve expressive et porteuse d’émotion.

Le titre est tiré du roman de Françoise Sagan «Les merveilleux nuages», qu’elle avait elle-même emprunté à Charles Baudelaire.

Extrait «Merveilleux nuages»