La nuit n’est jamais complète

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On entend souvent dire que le travail du sculpteur est d’extraire du matériau brut à disposition la sculpture qui s’y trouve déjà. C’est un peu l’impression que j’ai eue en composant ces quatre chants, le sentiment qu’il me suffisait d’extraire des mots d’Éluard les vibrations musicales qu’ils contenaient et de les traduire en notes…

Toute bonne poésie est musique, bien-sûr, mais celle d’Éluard, à mes oreilles, plus que toute autre. Les mélodies et diverses atmosphères musicales me sont donc venues très naturellement, comme si le travail à accomplir était plus celui d’un transcripteur que d’un créateur.

I. Le temps déborde

Éluard évoque dans ce texte la mort de sa femme Nusch, dont la date exacte figure dans le texte, et le déchirement que ce drame provoque en lui.

II. La nuit n’est jamais complète

Poème d’espoir inspiré par Dominique, sa troisième et dernière compagne avec qui il se marie en 1951, une année avant sa mort.

III. Même quand nous dormons

Sublime expression de la très haute idée que Paul Éluard se faisait de l’amour entre un homme et une femme.

IV. Ma morte vivante

Ce texte évoque à nouveau la mort prématurée de Nusch, la nostalgie que provoque son absence et ce qui semble être le renoncement d’Éluard à la vie, privé de la personne dont il était si proche et dont la perte fait qu’il a maintenant si  «froid près des autres»…


 

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Description

  • Œuvre pour voix d’alto et piano, 2016.
  • Textes de Paul Eluard
  • Durée approximative : 10 min.
  • Degré de difficulté : 6 (1= facile, 9 = difficile)
  • 15 pages.