Sonate spatiale

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L’idée d’écrire une pièce inspirée de l’univers Star Trek m’est venue du pianiste Etienne Murith, à qui est dédiée la «Sonate spatiale». Dans le but d’établir un point de départ pour ma composition, je lui ai demandé de me parler de certains faits ou événements marquants de son adolescence. Au fil de la conversation, il m’a alors parlé de «Star Trek, le film», premier long métrage de la saga, qu’il avait particulièrement aimé et dont il appréciait la musique (signée Jerry Goldsmith).

Etant moi-même fan de science-fiction, l’idée m’a immédiatement séduit, et j’ai dans un premier temps regardé à plusieurs reprises le film afin de m’imprégner de son atmosphère. J’ai ensuite sélectionné sept moments clefs du film susceptibles de m’inspirer pour chacun mouvement de la sonate. Celle-ci débute avec les atmosphères sombres et menaçantes du premier mouvement, intitulé la nuée.

Kolinhar, pour sa part, décrit, par l’utilisation très libre de certains principes d’écriture sérielle (mélangés à une trame harmonique et mélodique omniprésente), le conflit du personnage Spock, mi-homme mi-vulcain, constamment partagé entre la pure logique et les émotions.

Le vaisseau Enterprise évoque, quant à lui , l’image grandiose d’un vaisseau spatial flottant majestueusement dans les airs.

L’apparence étrange d’Ilia, tout à la fois anguleuse et féminine, m’a inspiré une mélodie présentant les mêmes caractéristiques, mélodie reprise d’ailleurs dans le sixième mouvement, le robot Ilia, cette fois-ci accompagnée d’un ostinato immuable et mécanique symbolisant sa transformation en robot par l’entité V’Ger.

Auparavant le cinquième mouvement, la spirale, s’attache à décrire grâce à une série de motifs répétitifs allant du ppp au fff (dont le nombre de répétitions est laissé au choix de l’interprète), la scène dans laquelle le vaisseau Enterprise est pris dans une spirale spatio-temporelle presque fatale.

En conclusion de la pièce, le mouvement intitulé Voyager, de par son caractère flottant et aérien, décrit le voyage de la sonde éponyme dans l’espace infini et éthéré.


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Description

  • Sonate en 7 mouvements pour piano, 2017.
  • Durée approximative : 20 min.
  • Degré de difficulté : 8 (1= facile, 9 = difficile)
  • 21 pages.